21/ Sciences et prix Nobel au 20e siècle

Sciences

Les Congrès Solvay

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L’un des événements les plus marquants de l’histoire des sciences en Belgique au cours du 20e siècle est la naissance des Congrès Solvay {Le congrès Solvay de 1927: petite chronique d’un grand événement – Les conseils solvay et la physique moderne[icon pdf ], P. Marage , G. Wallenborn – – Les Conseils Solvay et les débuts de la physique moderne – – Congrès Solvay}, à savoir des conférences scientifiques en physique et (à partir de 1922) en chimie réunissant les plus grands scientifiques de l’époque.

Créés en 1911, ces Congrès {Aussi appelés conseils Solvay et conférences Solvay, ou encore comités Solvay} vont permettre des avancées importantes dans le domaine scientifique. Ils vont être organisés grâce au mécénat d’Ernest Solvay, chimiste et industriel belge, qui va décider d’organiser à ses frais des rencontres au plus haut niveau entre les meilleurs scientifiques en physique et en chimie et ce, à une époque où les réunions scientifiques internationales étaient rares. Ces Congrès vont se dérouler à l’Institut de physiologie du parc Léopold (aujourd’hui bâtiment principal du Lycée Émile Jacqmain), près du Parlement européen, à Bruxelles.

Le Congrès le plus connu va être, probablement, le cinquième Conseil international Solvay, en octobre 1927. Il est considéré comme l’événement fondateur de la mécanique quantique {Le congrès Solvay de 1927 voit s’affronter les partisans d’une physique quantique déterministe (Einstein, De Broglie, Schrödinger) et ceux d’une physique quantique reposant sur les relations d’indétermination (Bohr, Heisenberg, Born, Dirac, Ehrenfest,…).nota bene NB; c’est grâce à la physique quantique que l’on a des GPS, téléphones portables, ordinateurs, …}. Dix-sept des vingt-neuf personnalités présentes à ce congrès (soit plus de la moitié) étaient ou allaient devenir lauréats du prix Nobel {Récompense de portée internationale remise pour la première fois en 1901. Ils sont décernés chaque année à des personnes “ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité”, par leurs inventions, découvertes et améliorations dans différents domaines de la connaissance, par l’œuvre littéraire la plus impressionnante, ou par leur travail en faveur de la paix, suivant ainsi les derniers vœux d’Alfred Nobel, inventeur de la dynamite}, comme le physicien allemand Albert Einstein et la physicienne et chimiste d’origine polonaise, Marie Curie, qui sera par ailleurs pendant longtemps la seule femme à y participer.

Ces Congrès existent encore aujourd’hui. Ils sont organisés, depuis la Seconde Guerre mondiale, selon un cycle de trois ans: conseil de physique la première année, aucune conférence la deuxième et conseil de chimie la troisième. Ce cycle a cependant été parfois perturbé.

Quelques noms de scientifiques belges

Leo Baekelandt (1863-1944)

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Le chimiste Leo Baekelandt est connu pour ses recherches en photographie et sur les matières plastiques. Dès 1891, il va être en mesure de commercialiser un papier photographique révolutionnaire. Pouvant se développer en lumière artificielle, ce papier rencontre un succès immédiat. En 1899, Eastman Kodak rachète le procédé pour le montant fabuleux à l’époque d’un million de dollars. Cette opération financera d’autres recherches qui déboucheront en 1907 sur la mise au point de la “bakélite”, premier plastique thermodurcissable, c’est-à-dire durci de façon permanente après chauffage et moulage. Ce matériau, résistant à la chaleur et excellent isolant électrique, marque le début de l’industrie des plastiques, devenue un des symboles du 20e siècle BAEKELAND LEO HENDRIK (1863-1944)” data-original-title=””>{universalis.fr – BAEKELAND LEO HENDRIK (1863-1944)}.

Jules Bordet (1870-1961)

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Les recherches de Jules Bordet sur la destruction des bactéries et des globules rouges dans le sérum sanguin, effectuées à l’Institut Pasteur, à Paris (1894-1901), sont généralement considérées comme constituant les débuts de la sérologie {La sérologie est l’étude des sérums et des variations ou modifications de leurs propriétés au cours des maladies. Depuis les progrès de la biologie, elle consiste surtout, via ce qu’on appelle communément une “analyse de sang”, à mettre en évidence des indices de présence de pathogènes dans l’organisme, au moyen de différents tests}. Il va réaliser des découvertes fondamentales en termes d’immunologie permettant notamment de développer des tests de dépistage de la syphilis puis de nombreuses autres maladies. Il va par ailleurs (avec le bactériologiste Octave Gengou (1875 – 1957)) découvrir la bactérie responsable de la coqueluche. Il recevra le prix Nobel de médecine en 1919 pour ses travaux sur les mécanismes de l’immunité {BORDET JULES (1870-1961) rtbf.be – Prix Nobel: la Belgique a déjà été honorée dix fois par le passé” – – {BORDET JULES (1870-1961) rtbf.be – Prix Nobel: la Belgique a déjà été honorée dix fois par le passé}.

Corneille Heyman (1892-1968)

Poursuivant avec son père les travaux initiés par celui-ci sur le centre nerveux respiratoire, Corneille Heyman, physiologiste et pharmacologiste, va élucider avec une grande précision le mécanisme complexe de la régulation du réflexe respiratoire. Il a notamment montré le rôle primordial de l’aorte et du sinus carotidien, sensibles à la fois aux variations de la pression sanguine et aux changements de la composition chimique du sang en dioxyde de carbone et en oxygène. Les connaissances considérables acquises grâce aux travaux des Heymans, ont valu à Corneille Heymans le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1938, “pour la découverte du rôle joué par le sinus et les mécanismes aortiques dans la régulation de la respiration{universalis.fr – HEYMANS CORNEILLE JEAN-FRANÇOIS (1892-1968) rtbf.be – Prix Nobel: la Belgique a déjà été honorée dix fois par le passé}.

George Lemaître (1894-1966)

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George Lemaître, astrophysicien et mathématicien, est à l’origine de la théorie de l’univers en expansion. Il va être le premier à envisager, en 1927, un univers en expansion, dans le cadre de la théorie de la relativité, puis à formuler l’hypothèse dite “de l’atome primitif” (1931), selon laquelle toute la matière de l’Univers, initialement concentrée dans un très petit volume, serait entrée en expansion à la suite d’une formidable explosion {uclouvain.be – Georges Lemaître}.

Albert Claude (1899-1983)

Marqué déjà très jeune par la disparition de sa mère, atteinte d’un cancer du sein, Albert Claude {bordet.be – Albert Claude (1899-1983)} va se consacrer dès les dernières années de ses études à la recherche fondamentale, d’orientation cancérologique en particulier. En 1974, il reçoit le Prix Nobel de Physiologie et Médecine, prix qu’il va partager avec son élève George Emil Palade {savant d’origine roumaine, naturalisé américain} et avec le Professeur Christian de Duve (voir infra).

Christain de Duve (1918-2013)

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Christain de Duve va permettre à la recherche en biochimie et en génétique de réaliser un bond qualitatif de par ses recherches. Il va s’attacher tout particulièrement à affiner les procédés de fractionnement de la cellule, pour en isoler les organites et en définir les rôles respectifs dans le fonctionnement de la cellule vivante. Il sera prix Nobel de médecine en 1974 (avec Albert Claude et George Emil Palade) pour avoir mis en évidence comment la cellule peut absorber ou détruire les bonnes ou les mauvaises substances sans que son fonctionnement ne soit lésé. Ces travaux vont ouvrir des voies nouvelles dans la recherche médicale, en particulier en cancérologie. Il va développer fortement la part philosophique de sa vie après sa pension (en 1985), dans ce qu’il appelle, dans ses mémoires, “le temps de la réflexion“. Il va se mettre à l’écriture. D’abord des livres de vulgarisation scientifique et, ensuite, de plus en plus empreints de philosophie, hantés par les questions de l’origine de la vie et du sens de la vie {Décès: Christian de Duve nous laisse face à nos immenses défis , Guy Duplat
Institut de pathologie cellulaire Christian de Duve }
.

Ilya Prygogine (1917-2003)

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Ilya Prygogine, chimiste et philosophe d’origine russe, réfugié en Belgique pour fuir le nazisme, va recevoir le prix Nobel de chimie en 1977 pour ses contributions à la thermodynamique des processus irréversibles et spécialement à la théorie des structures dissipatives. Il a en particulier montré que quand la matière s’éloigne de son état d’équilibre, celle-ci peut s’organiser d’elle-même. De tels phénomènes se manifestent aussi bien en physique qu’en biologie ou dans les fluctuations climatiques {universalis.fr – PRIGOGINE ILYA}.

Robert Brout (1928-2011) et François Englert (1932)

François Englert et Robert Brout (à titre posthume) ont reçu (en même temps que le Britannique Peter Higgs), le prix Nobel de physique (2013) pour leurs travaux relatifs au boson de Brout-Englert-Higgs, aussi appelé boson scalaire. “La théorie récompensée est une part centrale du Modèle standard de la physique des particules, qui décrit la manière dont le monde est construit”, explique l’Académie royale des sciences de Suède qui décerne le prestigieux prix.

Pierre Deligne (1944)

Pierre Deligne, mathématicien, a vu ses travaux récompensés par le Prix Abel (2013), considéré comme le prix Nobel de mathématique.

Jean-Pascal van Ypersele (1957)

Jean-Pascal van Ypersele est un climatologue de renommée internationale. Il s’est intéressé à l’effet des activités humaines sur le climat et, inversement, à l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes et les activités humaines. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques et de publications de vulgarisation concernant les changements climatiques et le développement durable. Il était membre du bureau du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) {Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il “a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue”}  et était vice-président du groupe de travail II du GIEC lorsque celui-ci a obtenu (simultanément avec l’ancien Vice-Président américain Al Gore), le prix Nobel de la Paix 2007 pour ses travaux sur les changements climatiques.

Des prix Nobel de la Paix

Le prix Nobel de la paix récompense “la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix” selon les volontés, définies par testament, du suédois Alfred Nobel (inventeur de la dynamite). Cela comprend la lutte pour la paix, les droits de l’homme, l’aide humanitaire, la liberté. Il a été attribué pour la première fois en 1901.

Au cours du 20e siècle, trois personnalités belges ont reçu ce prix: Auguste Beernaert (en 1909), Henri-Marie La Fontaine (1913) et Dominique Pire (en 1958). A celles-ci, il convient également d’ajouter l’Institut de Droit International, institution qui a reçu le prix en 1904.

L’Institut de Droit International

L’Institut de Droit International qui se définit comme “une association exclusivement scientifique et sans caractère officiel” s’est fixé pour mission de “favoriser le progrès du droit international“. Il vise notamment à contribuer, “par des publications, par l’enseignement public et par tous autres moyens, au triomphe des principes de justice et d’humanité qui doivent régir les relations des peuples entre eux“. Fondé en 1873, il a été récompensé par le Prix Nobel de la Paix, en 1904, en reconnaissance de son action en faveur de l’arbitrage entre Etats, moyen pacifique de règlement des conflits {rtbf.be – Prix Nobel: la Belgique a déjà été honorée dix fois par le passé}.

Auguste Beernaert (1829-1912)

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Auguste Beernaert, avocat et homme politique (il sera chef du gouvernement catholique de 1884 à 1894 {Cette époque est marquée particulièrement par la lutte pour les droits économiques et sociaux ainsi que pour le droit de vote. Les émeutes ouvrières vont connaître une répression (avec intervention de l’armée) sans précédent}), va jouer un rôle important (comme délégué de la Belgique) à la “Conférence de la Paix{La première conférence de La Haye (également appelée Conférence internationale de la Paix) est une conférence internationale organisée à La Haye en 1899 à l’initiative du tsar Nicolas II de Russie. Ouverte le 18 mai, cette conférence a fait considérablement avancer la cause du droit international humanitaire. Les promoteurs de la Conférence ont mis l’accent sur le désarmement et la prévention de la guerre, créant à cette occasion la “Cour permanente d’arbitrage” de La Haye} à La Haye en 1899. Il va être appelé à la présidence de la première commission chargée de s’occuper de la limitation des armements. Le développement de l’aviation militaire va le préoccuper grandement jusqu’à la fin de sa vie. Il va défendre vigoureusement la limitation de l’usage des avions et des ballons en temps de guerre. A la conférence de La Haye de 1899, il va participer aussi aux travaux de la deuxième commission sur les lois et coutumes de la guerre, et y défendre une série d’articles sur les prisonniers de guerre, qui vont être adoptés, notamment celui obligeant le rapatriement des prisonniers de guerre, après la conclusion de la paix, dans le plus bref délai possible. Passionné par l’arbitrage, il va être désigné en 1900 comme membre de la “Cour Internationale d’Arbitrage{La Cour permanente d’arbitrage est une organisation internationale et juridiction arbitrale permanente créée en 1899 par la première Conférence de La Haye. La CPA assure l’administration des arbitrages internationaux, des conciliations, et des commissions d’enquêtes dans des litiges entre États, personnes privées et organisations intergouvernementales. Elle se situe ainsi à la croisée du droit international public et du droit international privé}. Il va être choisi comme arbitre par plusieurs gouvernements{BEERNAERT, Auguste}. Il obtient le prix Nobel de la paix en 1909 pour ses travaux dans le domaine du droit international, tout comme le Français Paul Henri Balluet d’Estournelles de Constant {diplomate et homme politique français}.

Henri-Marie La Fontaine (1854-1943)

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Henri-Marie La Fontaine {Fondation Henri La Fontaine}, avocat spécialisé dans le droit international, va promouvoir cette discipline comme moyen d’installer la paix dans le monde au travers d’associations belges et internationales, notamment au sein du “Bureau international de la paix” qu’il préside à partir de 1907. En 1913, il reçoit le Prix Nobel de la paix en reconnaissance de ces activités.

La défense du droit des minorités est un autre axe important de son action. Il prend une part importante dans les combats féministes et participe à la création de la “Ligue belge du droit des femmes” en 1892. Membre du Parti ouvrier belge dès sa création, il figure en 1894 parmi les premiers sénateurs socialistes en Belgique. Il agira en faveur du suffrage universel, de l’enseignement populaire et de la réglementation du travail.

Passionné de bibliographie, il fonde, avec Paul Otlet (1868-1944), “l’Office international de bibliographie” en 1895, institution à l’origine du “Mundaneum” {Le projet des deux juristes belges et utopistes visait à rassembler l’ensemble des connaissances du monde (sur tous les sujets et toutes les époques) et à les classer selon le système de Classification Décimale Universelle (CDU) qu’ils avaient mis au point. Outil de connaissance pour la paix, le Mundaneum était conçu à la base comme un centre de documentation à caractère universel. Il fut durant la première moitié du 20ème siècle le berceau d’institutions internationales humanistes dédiées au Savoir et à la Fraternité universelle. A partir de 1920, il occupa une aile du Cinquantenaire à Bruxelles. Ses collections y étaient exposées dans l’esprit des expositions universelles. Un projet plus grandiose prit ensuite forme, celui d’une Cité Mondiale pour laquelle l’architecte suisse Le Corbusier réalisa plans et maquettes. L’objectif de la Cité était de rassembler, à un degré mondial, les grandes institutions du travail intellectuel: bibliothèques, musées et universités. Ce projet ne se réalisera jamais. Le projet du Mundaneum va être très vite confronté à l’ampleur du développement technique de son époque. Une partie de ses archives sont depuis 1998 abritées au coeur de la ville de Mons, au 76 de la rue de Nimy. Il présente une collection d’affiches, de cartes postales, de journaux (100.000 titres), ainsi qu’un fonds sur l’anarchie, le féminisme et la paix. Le Mundaneum est présenté, de nos jours, comme “Google de papier” (journal français Le Monde) ou comme “L’ancêtre génial de Google” (journal allemand Der Spiegel). mons.be – mundaneummundaneum.org}, un centre d’archives et de documentation ayant pour but le partage de la connaissance universelle (en classant dans un lieu unique et centralisé tous les savoirs du monde: livres, articles, photographies…).

Dominique Pire (1910-1969)

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Le prêtre Dominique Pire va s’engager très tôt dans des actions à caractère social au profit des familles démunies: les stations de plein air pour les enfants défavorisés et le Service d’entraide familiale.

Après la guerre 1940-45, il mène campagne en faveur des réfugiés d’Europe de l’Est. Par le biais de son association “Aide aux personnes déplacées” (APD), il s’emploie à trouver des solutions pour sortir un maximum de réfugiés des camps dans lesquels ils sont parqués: parrainages, fondation de villages européens facilitant l’intégration de familles dans la population autochtone et création de homes pour personnes âgées ne trouvant aucun pays d’accueil. Cet engagement en faveur des réfugiés d’Europe de l’Est lui vaut, en 1958, le Prix Nobel de la Paix.

Mais, Dominique Pire ressent aussi le besoin de s’attaquer aux racines des conflits qui sont responsables des maux de la planète. C’est dans cet esprit qu’il fonde, en 1960, “l’Université de Paix”. Des jeunes du monde entier viennent s’y former au dialogue fraternel et à la résolution pacifique des conflits.

Deux ans plus tard, à la suite d’une mission destinée à étudier le problème des réfugiés victimes du conflit indo-pakistanais, Dominique Pire est interpellé par la problématique du développement dans le tiers-monde. Cette prise de conscience débouche sur le lancement de projets de coopération au développement {Dominique Pire, fondateur d’Iles de Paix et Prix Nobel de la Paix en 1958}. Pacifiste convaincu, il est persuadé qu’il ne peut y avoir de paix sans éradiquer la pauvreté

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